Jade Calypso Stuart

HistoireMalheureusement on ne peut choisir le sexe d'un enfant. Alors quand vint au monde une fille aînée et non un fils, l'amiral John Stuart de Bute au Pays de Galles , homme des plus pragmatiques lui donna rapidement le prénom d'une tante qu'il appréciait. Une légère déception certes mais un enfant et une femme en vie était déjà un don de Dieu. Et il avait déjà un fils aîné après tout! Une autre demoiselle vint peu après Jade et encore cinq autres beaux mâles. Peu enclin aux conventions sociales dans sa propre famille et dans son manoir loin de la ville , il apprit à sa fille les mêmes apprentissages qu'à ses fils tandis qu'une gouvernante voire la mère de Jade tentait d'en faire une Lady à l'esprit moins désireux de liberté. Du moins la demoiselle ne sait aucunement tenir un fleuret, se battre ou tenir un mousquet. Son père lui parlait juste de ses voyages et de comment fonctionnaient les voiles. Il lui remis nombre de livres sur le sujet. Un apprentissage d'homme mais qui ne ferait de mal à aucune future dame. C'est son frère qui lui apprit à monter à califourchon par amusement quand ils étaient enfants. Mais même si la cavalerie la fascinait, la navigation aussi ainsi que les récits des voyages du patriarches, ce fut l'écriture qu'il a passionna. On ne lui reprocha jamais de lire et de rendre son esprit décalé. La famille Stuart ou plutôt le clan Stuart comme beaucoup de noble les nommaient étaient soudés mais aussi un brin décalé. C'est ainsi qu'à l'âge de ses dix sept ans, elle se décida d'envoyer ses œuvres à des journaux locaux sous un faux patronyme. D'abord rejetés, ils finirent par être acceptés à sa plus grande joie. Seule sa femme de chambre savait puisqu'elle allait récupérer le petit butin de ces écrits et, sous demande de Jade, les gardaient. D'ailleurs, elle est fière de son second prénom. Calypso, liée aux mers et océans. Une fantaisie de ses parents.

Jade à toujours su apprendre vite et s'adapter même dans des situations déplaisantes. Mais son ironie, que sa mère essaye toujours en vain de faire partir et cette lueur moqueuse dans son regard qu'elle ne réussit jamais à éteindre fit que Jade n'entrera dans le monde qu'à ses dix huit ans. Qu'elle ne fut pas la joie de son entourage de la voir courtisée bien avant, pour sa beauté atypique et ainsi la voir être éprise d’un Vicomte. Après lui avoir demandé une aide financière sous des faux prétextes, il disparu. Jade apprit qu'il croulait sous les dettes de jeu. Et ainsi elle ne crut plus en l'amour. Si elle ne peut réaliser ses grands rêves, elle acceptera un prétendant qu'elle désire quand même choisir. Qu'il la délaisse une fois un fils donné, aille voir d'autres femmes. Peu importe tant qu'il lui laisse vivre selon ses envies. Qu'il ait dix huit ou cinquante ans, peu importe !