Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

Agatha Maskelyne + American Girl :: Once upon a time :: London, I'm coming :: Our dear citizens
 
Agatha Maskelyne
# Agatha Maskelyne + American Girl01/01/24, 04:22 pm
avatar feat. rose williams

Agatha Jane Maskelyne

Nationalité
Venue au monde à New York, elle est américaine.
Âge
Vingt-cinq ans, un âge bien trop avancé pour son statut.
Statut Civil
Célibataire, au plus grand damn de son oncle et sa tante. Elle a été fiancée deux ans auparavant, mais le jeune homme s'est avéré être indigne.
Titre/Métier
Elle a été gracieusement recueillie par son oncle, Sir Thomas Barrington, Baronnet de son état, et son épouse Lady Mary mais ne possède aucun titre de ses parents. Le temps du deuil étant passé, ils cherchent désormais à bien la marier.
Groupe
Elle fait partie de la gentry.

Personnalité

Agatha, c’était autrefois la joie de vivre, un sourire constant qui dévoilait ses jolies fossettes, des yeux grand ouverts sur le monde qui l’entourait. Une curiosité vive depuis son plus jeune âge qui l’a entrainée à dévorer la bibliothèque de son père et à profiter de tous les événements culturels offerts par sa ville natale. Elle est spontanée, capable de faire preuve de douceur, tout autant que bornée voire colérique lorsqu’elle est trop contrariée. Agatha c’est aussi une langue acérée, un humour piquant et sarcastique. Elle peut s'avérer gentiment moqueuse, ou plus féroce lorsque c'est mérité. Elle avait autrefois l’innocence des enfants choyés et protégés, malgré quelques épreuves et déconvenues.
Mais avec la mort de ses parents, il lui semble que toute une partie d’elle s’est envolée, et que la tristesse a pris toute la place. Malgré le temps passé, elle a l’impression de ne pas avoir eu la possibilité de faire son deuil et de devoir cacher ses réels sentiments pour espérer faire bonne figure, comme le souhaite sa tante. Si elle a toujours souhaité voyager, ce n'était certainement pas de cette façon qu'elle l'envisageait, pas en étant arrachée de force à tout ce qui lui était familier. Perdue face aux coutumes anglaises, elle a été forcée d’apprendre et même encore aujourd’hui commet parfois quelques impairs. La désapprobation constante de sa famille lui pèse et blesse parfois son amour propre, elle qui estime pourtant avoir été élevée très convenablement. Mais force est de constater que ce monde est différent, et qu’elle a bien du mal à s’y sentir à sa place. Sans compter qu’elle s’y sent terriblement seule.

Anecdotes

Elle est boiteuse depuis l'enfance et use souvent d'une canne pour les promenades ou les occasions qui nécessitent qu'elle se tienne debout longtemps. L'humidité du climat Anglais et le manque d'exercice ont tendance à aggraver ses douleurs. Si elle peut monter à cheval et danser, elle aura besoin d'aide et ses efforts devront être limités. + Elle lit beaucoup + En plus de l'anglais, elle parle le français et un peu d'allemand + Elle adore le théâtre, la musique, les musées + Elle n'a que de piètres talents dans le domaine de la couture + Elle le sait, son teint hâlé l'empêche d'entrer dans les standards de beauté de l'époque. Sa tante a eu beau lui ordonner de se tartiner de crèmes et onguents en tout genre, rien n'y fait, il suffit qu'elle se trouve quelques minutes au soleil pour prendre des couleurs. + Son plus grand rêve serait de faire un mariage d'amour, comme celui de ses parents. Cependant elle sait que c'est beaucoup demandé et espère un époux qui la traitera bien, avec lequel elle s'entendra. En espérant qu'il ne soit pas déjà trop tard pour elle. + Après une année à la campagne à avoir fait son deuil, elle fait son entrée à Londres pour la première fois et s'apprête à faire ses débuts, malgré son âge trop avancé. + Parce qu'elle est Américaine, trop âgée, boiteuse, il n'est pas rare qu'on parle et se moque dans son dos. Si elle essaie de passer outre, elle doit bien reconnaitre que ça la touche. + Sa tante perd rarement une occasion de lui rappeler qu'elle leur est redevable et ne manque jamais de l'utiliser comme dame de compagnie ou même gouvernante pour ses enfants. + Son handicap requiert des soins, mais aussi beaucoup d'exercice, elle est ainsi devenue très jeune adepte du criquet que sa mère lui a appris et du tir à l'arc. Elle faisait même partie d'une ligue féminine à New York et participait à des compétitions. Depuis son arrivée en Angleterre elle n'a pas eu le loisir de s'adonner à ces activités, sa tante étant très sédentaire et la sollicitant beaucoup près d'elle. Elle s'est contentée de longues marches et de jeux avec les enfants, et espère que Londres lui offrira des occasions plus variées. + Bien que Lady Mary tienne à faire son devoir en prenant sa nièce chez elle, les démons de l'amertume et la jalousie la possède à chaque fois qu'elle reconnait en la jeune femme sa défunte soeur aînée. Si elle a tout intérêt à ce qu'Agatha fasse un bon mariage, elle aurait bien du mal à supporter de la voir s'élever à un rang supérieur au sien. + Quant à Sir Thomas Barrington, il considère que tout ceci est affaire de femme et tant qu'Aggie ne cause pas de problème majeur il s'en soucie fort peu.  

HistoireMary Morton avait toujours été envieuse. Sa mère avait bien essayé de la corriger de ce vilain défaut, malheureusement en vain. Peut-être l’âge seul s’en serait-il chargé, si le principal objet de sa jalousie n’était autre que sa soeur aînée, Grace. Grace qui avait tout eu: la beauté, l’amabilité, le charme, quand Mary était si sèche et tristement banale. Aussi ne put-elle que se réjouir quand son aînée, à qui on avait pourtant prédit un beau mariage, s’enticha d’un jeune avocat américain sans le sou, tout en étant furieuse de la voir ainsi mettre en péril ce qui aurait dû être une avancée sociale pour leur famille. Mary était ainsi bien décidée à ne voir que le mal chez Grace, dont même le départ pour New York ne suffit à la contenter. Car l’aînée des Morton était tenace et finit par obtenir gain de cause lorsque ses parents, pourtant réticents décidèrent d’approuver l’union. Le mal était fait de toute façon: le comportement des deux jeunes gens était trop évident pour que ne commencent pas déjà à courir des rumeurs sur leur compte.

Il s’avéra pourtant que Grace avait eu raison de choisir Arthur: l’ambition du jeune homme ne tarda pas à le faire monter en grade et l’argent suivit, de même que leur première et seule enfant. Passées quelques années un peu compliquées, la famille put s’établir confortablement et la petite Agatha, dite Aggie, ne manqua jamais de rien.

La bonne fortune cependant arrive aussi rapidement qu’elle peut être reprise et les Maskelyne en firent les frais lorsque la petite, alors âgée de sept ans, se retrouva au coeur d’un grave accident, renversée par un fiacre en pleine rue. L’issue fut par bonheur moins dramatique que prévue, car elle vivrait, mais la douleur deviendrait son éternelle compagne. Sa jambe gauche avait été touchée, la rendant boiteuse jusqu’à la fin de ses jours, malgré les traitements administrés pour la soulager et lui permettre de conserver un maximum de sa mobilité.

Cette tragédie eut pour mérite de resserrer les liens familiaux, en particulier entre Aggie et son père. Si Arthur avait toujours eu de l’amour pour sa fille, il avait jusque là considéré l’éducation des enfants comme affaire de femme. Les choses changèrent radicalement après l’accident et père et fille nouèrent à partir de ce moment une relation fusionnelle.

Malgré cette infirmité, Agatha grandit dans un environnement propre à son épanouissement physique, émotionnel et intellectuel. Elle avait un vorace appétit de connaissances et passait de longues heures à parcourir la bibliothèque de son père, qui fort de son succès, avait pu installer sa famille dans une plus vaste demeure. Ils avaient des voisins, des amis, toute une société qu’ils fréquentaient. La jeune fille avait accès à la culture, aux musées, théâtres, concerts. Elle-même avait un talent prononcé pour la musique, le piano en particulier et le chant. Elle était observatrice, malicieuse, dotée d’un humour décapant et parfois même sarcastique.

Les années passèrent et vint le moment pour elle de faire ses débuts dans la société New Yorkaise, ce qui signifiait devenir candidate au mariage. Elle ne rechignait pas à cette idée, loin de là, ayant eu pour modèle la félicité conjugale de ses parents. Elle n’était pas pressée pour autant, souhaitant ne surtout pas se tromper dans son choix. Le jeune Nicholas Olson semblait parfait. Il était de bonne famille, ambitieux et surtout une très bonne entente régnait entre eux deux. Avec l’accord du père d’Agatha, il ne tarda pas à demander sa main à la jeune fille, qui accepta avec joie. Les fiançailles étaient néanmoins amenées à se prolonger, le temps que Nicholas, alors jeune banquier, puisse avoir des revenus suffisants pour entretenir une épouse et une future famille.

Mais voilà qu’à quelques mois du mariage, le pire se produisit: on découvrit avec stupéfaction que le fiancé non seulement avait de mauvaises habitudes de jeu, mais en plus entretenait une maitresse, une actrice de mauvaise réputation. L’engagement fut aussitôt rompu et on eut bien du mal à dissuader Arthur Maskelyne d’infliger lui-même une correction au jeune homme. Pour Agatha, le coup fut rude. Elle n’était peut-être pas amoureuse, mais la blessure de la trahison était profonde.

On lui assura pourtant que le temps passerait, que la plaie se refermerait et qu’un homme plus digne attirerait son intérêt. Et le temps passa, en effet, mais pour laisser place à un événement bien plus tragique lorsque Grace tomba malade. Un mauvais rhume qui devint une pneumonie. Elle succomba rapidement. Arthur suivit de près, emporté par le chagrin. Et Agatha se retrouva seule.

Une jeune fille ne pouvait rester ainsi sans famille, sans époux. Sa tante Mary avait fait un beau mariage quelques années auparavant et était mère de deux jeunes enfants. Le devoir lui imposa de prendre sa nièce en charge. C’est ainsi qu’Aggie non seulement perdit ses parents du même coup, mais fut arrachée à son pays, sa ville, ses amis pour entrer en des terres qui lui étaient inconnues, auprès d’une famille qui lui était étrangère et semblait peu l’apprécier. Sa tante en particulier était rude et sèche, cherchant à tout prix à corriger ce qu’elle appelait ses mauvaises habitudes américaines: sa posture n’était jamais assez droite, ses expressions faciales pas assez distinguées, son rire trop fort, ses paroles trop spontanées, son humour peu propre à une femme, sa curiosité déplacée. Quant à son accent, il se passait de commentaires.

Le temps du deuil passé, il fallait la marier au plus vite, tâche à laquelle Mary comptait bien s’atteler. Tâche qui ne serait pas évidente: Aggie était proche d’être vieille fille, boiteuse et… américaine. Par chance, elle disposait de suffisamment de fortune pour effacer ces affreux défauts aux yeux des moins regardants.

Pseudo

image personnage

Derrière l'écran

Très heureuse de pouvoir jouer ici, j'ai hâte de lancer Agatha en RP Smile 

Agatha Maskelyne
en bref
Titre/Métier : Prise en charge par son oncle, baronnet de son état, on attend désormais d'elle qu'elle trouve époux.

Âge : Vingt-cinq ans, un âge déjà trop avancé et qui diminue ses chances de trouver à se marier

Nationalité : Américaine, des origines qui provoquent de nombreux haussements de sourcils et commentaires sur son passage

Statut Civil : Célibataire. Elle fut un jour fiancée, mais le prétendant s'avéra indigne

Portrait : Agatha Maskelyne + American Girl Fe6aa61e13d047f4bcdc721c675ee9d01c7d0019
Messages : 53
Points : 250

Âge IRL : 26

Date de naissance : 20/05/1998
Date d'inscription : 29/12/2023
Crédits : aslaug

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum